La tomodensitométrie excelle pour les indications suivantes:
• Recherche de fractures occultes (c'est-à-dire non visibles sur les radiographies standards)
• Bilan de fracture (par exemple: fracture complexe du bassin/de la hanche.)
• Luxation de la hanche avec suspicion de fracture du fémur.
• Suspicion de sacro-ilite non infectieuse.
• Désordre du compartiment fémoropatellaire (mesure de la torsion fémorale, de la distance TA-GT).
• Évaluation de la corticale de l'os, recherche d'érosions osseuses, etc.
• Recherche de calcifications dans les tissus mous
L'examen tomodensitométrique ne permet pas de juger de la présence de lésions des tissus mous (muscles, tendons, etc.), de lésion intra-articulaire de la hanche (du cartilage, etc.).
Note: L'injection intra-articulaire de produit de contraste (voir arthroscanner de la hanche) permet d'apprécier l'état du cartilage, de rechercher des corps étrangers, etc.
L'IRM a de meilleurs performances que la tomodensitométrie pour les indications suivantes:
• Les fractures de contrainte.
• Nécrose de la tête fémorale.
• L'algodystrophie.
• La synovite villonodulaire.
• Les pathologies des tendons.
• Les pathologies des muscles
• La recherche/l'évaluation des tumeurs et autres masses des tissus mous.
En général, aucune!
Pour la recherche/le bilan d'une fracture du bassin (de la hanche), l'examen tomodensitométrique ne nécessite pas d'injection intra-veineuse de contraste. Le patient est couché sur le dos sur la table du scanner. Celle-ci est centrée pour l'examen par les techniciens en radiologie médicale (manipulateurs) et l'acquisition des images se fait en moins d'une minute.
Des images du bassin/de la hanche sont réalisés dans les trois plans de l'espace et elles sont fournies au chirurgien afin de lui permettre de planifier son traitement.
• Guide pratique à l'usage des médecins radiologues - Publié par la Société Française de Radiologie - 20, avenue Rapp - 75007 Paris (France) - juin 2009.