Calculs vésiculaires et cystiques démontrés lors d'un uroscan.

Renseignements cliniques

Douleurs en coliques avec irradiation lombaire droite depuis une semaines. Nausées, vomissements. Suspicion de colique néphrétique. Ad uroscan.

Protocole uroscan: Acquisition volumique avec un scanner multibarrettes sur tout l'abdomen et le pelvissans injection intraveineuse de contraste.

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Commentaires

Les calculs vésiculaires peuvent migrer dans le canal cystique. Leurs parcours dans le canal cystique s'accompagnent d'épisodes itératifs de blocage à l'écoulement de la bile. Ces blocages entraînent secondairement des dilatations du canal cystique. Ces phénomènes expliquent les douleurs dites en « colique biliaire » ressenties par le patient. Parfois la symptomatologie est très semblable à celle d'une colique néphrétique (droite).

La symptomatologie chez ce patient a fait évoquer ce diagnostic de colique néphrétique de sorte qu'un uroscan a été demandé. Par chance les calculs biliaires étaient radiodenses et visibles au scanner.

En raison de leurs compositions chimiques et de leurs tailles, la très grande majorité des calculs vésiculaires n'est pas détecté par la tomodensitométrie (scanner à rayons X). Parfois, comme ici, ces calculs biliaires sont radiodenses et visibles au scanner, mais ces cas relèvent de l'anecdote.

L'examen le plus performant pour détecter les calculs vésiculaires est l'échographie. La cholangio-IRM est l'examen non-invasif de choix pour détecter les calculs cholédociens.

Conclusion (rapport du scanner)

Absence de dilatation des voies urinaires excrétrices. Pas de calcul urétéral décelé.
Nombreux calculs radiodenses visibles dans la vésicule biliaire et le canal cystique.

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